Quelle est votre personnalité COVID ?

Au plus fort de la pandémie de la COVID-19, j’ai constaté que ces circonstances étranges faisaient ressortir certains traits de la personnalité des gens autour de moi. Au fil des mois de confinement, quelques personnes se sont même révélées sous un tout nouveau jour, sous l’effet de l’anxiété, de l’impuissance ou encore de la tranquillité forcée.

Je me suis amusé à dresser trois types de personnalité COVID. Mon intention n’est pas de porter un jugement sur leurs attitudes ou leurs comportements, mais de vous laisser tirer vos propres conclusions.

Vous reconnaissez-vous dans l’un de ces groupes ?

Les complotistes

Pour expliquer la crise sanitaire, certaines personnes se sont réfugiées dans les théories du complot, largement véhiculées sur les médias sociaux. Quelques-uns de vos amis Facebook ont sûrement partagé des statuts dans cette lignée.

Je ne défends pas les complotistes, pas plus que je ne défends ceux qui les ridiculisent. J’ai observé des réactions et des prises de position extrêmes, d’un côté comme de l’autre.

Très tôt dans ma vie, j’ai compris que rien n’est tout blanc ni tout noir. Il y a toujours des zones grises. Pour être heureux, il faut viser l’équilibre et éviter de sombrer dans un pôle ou dans l’autre.

Personnellement, je ne crois pas en l’existence de quelque complot international, selon lequel le virus aurait été créé ou propagé par des individus malveillants. Cependant, je reconnais qu’il y a et qu’il y aura toujours des personnes pour abuser des situations et des êtres humains à leurs fins personnelles. C’était comme cela longtemps avant la COVID-19 et ce sera la même chose longtemps après, malheureusement. Là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie…

Des rouages de notre société étaient détraqués avant cette pandémie et le sont toujours. Collectivement, nous devrons nous pencher sérieusement sur certains enjeux particulièrement problématiques. Le pire qui pourrait nous arriver serait de se sortir la tête de cette crise sans une prise de conscience et le désir de changer notre société. Il s’agit d’une occasion unique de réinventer notre monde.

Analysons tous les accords que nous avons donnés sans vérification et posons des actions pour que notre société nous ressemble et soit à notre goût. Montrons sans attendre l’exemple du monde dans lequel nous désirons désormais vivre.

Quasiment tout le monde considère que c’était une sage décision de fermer les commerces de détail le dimanche et qu’on devrait conserver cette réglementation. Alors, maintenant que les magasins sont rouverts les dimanches, montrez donc l’exemple ! Dimanche prochain, de grâce !, ne sortez pas faire vos commissions et passez du temps de qualité avec votre famille !

Si on veut du changement, il faut que les bottines suivent les babines !

Les victimes

Je le précise d’emblée : je n’ai pas été touché — ni directement ni indirectement — par la COVID-19. Très peu de personnes autour de moi ont perdu leur emploi ou ont fait face à des problèmes liés à la pandémie.

Je suis probablement chanceux. Vous allez me dire qu’on fait soi-même sa chance. Oui, jusqu’à un certain point.

Certaines personnes choisissent toutefois le contraire. Des gens choisissent sciemment d’être malchanceux, d’être des victimes et d’être malheureux. Pendant la pandémie, ces personnes ont décidé de s’abreuver d’information et de tout tenir pour acquis, sans vérifier ni analyser la situation. Ils ont sombré dans la peur, la crainte, le doute, voire la paranoïa.

Quand on colle dans le passé ou qu’on anticipe trop l’avenir, on vit dans l’anxiété. De là nait le sentiment de victimisation. Je rêve du jour où l’être humain s’attardera davantage à ce qui est beau et merveilleux qu’au négatif. Le « beau » fait très rarement la manchette des bulletins de nouvelles…

La meilleure façon de ne pas se poser en victime est de vivre dans le moment présent et de se tenir loin des gens négatifs, qui se considèrent eux-mêmes comme des victimes.

Être une victime, c’est aussi se trouver des excuses, des raisons externes à soi-même, pour expliquer la situation dans laquelle on vit. Par exemple : « Je ne suis pas heureux au travail, donc c’est la faute de mon patron, de mes collègues et de mes clients. »

C’est la même chose avec cette crise. La COVID-19 s’avère l’excuse parfaite pour expliquer son malheur. Et quand cette foutue maladie sera partie, ce sera la faute à qui, hein ?

Les gens heureux

D’autres personnes ont décidé, en revanche, de trouver le bonheur et d’être heureuses pendant la pandémie. C’est mon cas.

Il y a plusieurs mois, j’ai décidé d’arrêter de regarder la télévision, de lire les journaux et d’écouter la radio. Je ne lis aucune nouvelle. Je m’éloigne des gens qui parlent de sujets déprimants ou qui colportent de nouvelles informations sur la COVID-19. Autrement dit, je m’éloigne de toutes les sources qui pourraient perturber ma quiétude et ma paix intérieure.

Je préfère garder mon énergie pour changer les choses sur lesquelles j’ai un impact direct. Pour les éléments sur lesquels je ne détiens aucun pouvoir, je trouve la sérénité de lâcher prise et de les accepter.

Je vais même plus loin. J’ai décidé de profiter de ce moment d’arrêt pour essayer de m’améliorer et devenir une meilleure personne. Quoi de mieux qu’un arrêt collectif pour mettre sur pause la vie qui va très vite et prendre le temps de prendre du temps ? Nous sommes tellement toujours occupés à être occupés.

Ce confinement s’est donc révélé comme une occasion de passer du temps de qualité avec les gens qu’on aime. Une occasion d’apprendre à se connaître et à connaître réellement les gens autour de nous. Sans filtre ni barrières sociales.

Pour ma part, j’ai appris, pendant ce confinement, à former une équipe de feu avec moi-même. À être mon meilleur ami ! À être bien, seul et heureux ! J’ai compris que j’étais et serai toujours la seule source de mon bonheur. Que j’ai le pouvoir de créer ma réalité, si je le veux vraiment.

Par contre, pour se donner ce pouvoir, il faut savoir canaliser son énergie non pas dans les complots, ni dans la victimisation, mais sur soi. Simple, non ? ?

Des maladies peuvent parfois nous donner de bonnes leçons…

Peu importe ce qui arrive présentement et ce qui se passera dans les prochains mois, peu importe les bilans quotidiens de la santé publique et le spectre d’une deuxième vague, il y aura toujours du beau et du positif. Il suffit de regarder par la bonne fenêtre pour le voir. Même en confinement.

Soyez donc heureux (et en santé) !

 

Hugo Dubé

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