Je suis entrepreneur. (Pas de grandes nouvelles, ici.) J’ai entre autres choisi d’être mon propre patron parce que j’ai de la difficulté avec l’autorité. Quoique je respecte docilement les règlements et la loi, j’aime bien me sentir libre de faire ce que je veux quand je le veux.

Pour cette raison, je me suis souvent fait juger pour mes choix et mes actions. J’ai longtemps pensé que j’étais un cas isolé, une cible facile, mais j’ai observé, au fil du temps, que cette situation était assez généralisée chez les gens heureux. Les sourires attirent les critiques. Personnellement, j’ai appris à vivre avec les regards réprobateurs et les chuchotements. Lorsqu’on se fait constamment pointer du doigt, on en vient à ne plus s’en rendre compte et à s’en contrefoutre. Mais la réalité demeure…

 

Pourquoi les gens heureux se font-ils critiquer ?

J’ai pris le temps d’analyser la situation, en me livrant à une introspection et en observant plusieurs personnes heureuses autour de moi, que ce soit des personnalités publiques, des connaissances Facebook ou des amis. J’ai aussi pris le temps d’examiner les reproches adressés à ces gens épanouis et rayonnants.

Pourquoi subissent-ils tant de hargne et de critiques ? Parce qu’ils dérangent. Voilà mon constat !

Les personnes heureuses — et je m’inclus dans le lot ! —, nous ne dérangeons pas nécessairement parce que nous respirons le bonheur, mais plutôt parce que nous rappelons aux autres qu’ils pourraient eux aussi s’en mettre plein les poumons s’ils osaient passer à l’action.

Il n’existe pas de recette miracle pour être heureux, mais quelques concepts éprouvés permettent de se rapprocher du bonheur. Sur mon blogue, j’ai déjà présenté quelques-uns des leitmotivs qui ont changé ma vie.

  • Se prioriser, soit être sa propre source de bonheur et d’amour ;
  • Se libérer de ce que les autres pensent de soi, car ça ne nous appartient pas ;
  • S’aimer inconditionnellement ;
  • Avoir la vision de son chemin de vie ;
  • Connaître son « mixte » et savoir ce qui nous rend uniques et ce que nous avons à offrir ;
  • Ne pas combler son intériorité par de l’extériorité ;
  • Apprendre des expériences que la vie nous offre, car ce à quoi nous résistons persiste ;
  • Croire que la vie peut être BELLE, DOUCE ET SIMPLE ;
  • Affronter ses peurs et sortir de sa zone de confort.

Évidemment, ces beaux concepts ne sont pas toujours faciles à appliquer dans nos vies. Mais la différence entre les gens heureux et ceux qui les jugent, c’est que les premiers ont osé faire des choix pour eux, de mettre des actions en place pour améliorer leur sort.

Pour adopter certains de ces concepts de façon durable, on doit s’entraîner. Comme je le dis toujours : le marathonien n’a pas commencé à courir le jour de la compétition, mais plusieurs mois, voire des années avant, dans des environnements contrôlés. S’entraîner quand ça va bien est beaucoup plus agréable que dans la tourmente.

C’est tellement plus facile de juger l’autre que de s’avouer ce qui nous chicote chez lui. Mais entreprendre sa vie afin d’être heureux est beaucoup plus gratifiant que de médire de ceux qui réussissent l’exercice.

 

Il y a aussi une question d’égo. Ce cher et puissant égo… Il refuse que nous changions. Il refuse que nous sortions de notre zone de confort. Au lieu de nous encourager, il nous fait douter, juger et critiquer.

Un autre mot désigne ce sentiment : l’ENVIE. Les gens heureux dérangent, car ils rendent les autres jaloux. Jaloux non pas de ce qui leur apporte le bonheur, mais jaloux de les voir être eux-mêmes.

Quand l’envie vous prend aux tripes, questionnez-vous. Pourquoi ce sentiment fait-il surface ? L’envie est porteuse de beaucoup de réponses, celles de vos aspirations, de la voie vers VOTRE bonheur !

Qui sont ceux qui jugent ?

Parmi les gens qui ont le blâme facile, la plupart n’appliquent aucun des concepts énumérés ci-dessus. Pis encore : ils n’ont souvent aucune compétence dans le sujet sur lequel ils émettent un commentaire négatif, ce qui leur enlève toute crédibilité.

En janvier 2020, j’ai fait un voyage extraordinaire à Istanbul pendant 15 jours. Ce fut le plus beau voyage de mon existence ! Avant de partir, des proches ont essayé de me dissuader. Cette aventure était pourtant un de rêves que je caressais depuis longtemps.

Voici quelques raisons exposées à l’époque par mes proches pour me faire changer d’idée :

  • C’est un pays musulman.
  • C’est une ville avec beaucoup de crimes.
  • C’est laid et sale.
  • Il y a beaucoup de clochards.
  • Il y a beaucoup d’actes terroristes.
  • Tu ne peux pas partir seul là-bas.

Et j’en passe…

Par chance, j’ai fait à ma tête et je me suis rendu compte que tout ce qu’on m’avait dit pour me décourager était complètement FAUX. Avec du recul, lorsque je repense à ceux qui essayé de me convaincre d’abandonner le projet, je constate que ce sont des gens :

  • Qui n’ont jamais voyagé ;
  • Qui ont des connaissances très limitées en géographie, en politique et en histoire ;
  • Qui pratiquent le jugement comme un sport ;
  • Qui ne sortent jamais de leur zone de confort ;
  • Qui vivent continuellement dans la peur.

Imaginez si j’avais pris le temps de les écouter… Je serais resté chez moi et j’aurais manqué le plus beau voyage de ma vie !

Est-ce vraiment ce que nous souhaitons pour notre vie ? Passer à côté de nos rêves en écoutant les PEURS et JUGEMENTS des autres ?

 

Mes conseils

Je m’adresse maintenant à ceux et celles qui sont heureux et qui s’éloignent des critiques et jugements d’autrui. Ce n’est pas toujours facile d’ignorer les commentaires des autres, car nous sommes tous interreliés. Gardez en tête que ce que pensent les autres leur appartient et leur jugement est souvent le miroir des failles qu’ils sont incapables de s’avouer à eux-mêmes. Je vous encourage à garder le cap, la tête haute, sans vous arrêter à leurs critiques. Ainsi, vous cultiverez votre BONHEUR et conserverez votre ÉNERGIE positive.

Maintenant, pour ceux et celles qui s’adonnent au jugement, de façon sportive ou récréative, prenez donc le temps :

  • d’analyser avant de critiquer ;
  • de connaître la réalité de chacun ;
  • d’écouter votre petite voix intérieure, vos sentiments et vos émotions ;
  • d’écouter, encore écouter.
  • Enfin, posez-vous la question suivante : Si j’étais vraiment honnête avec moi-même, qu’est-ce que je ferais ?

Soyez HEUREUX ?

Bonne journée !

 

Hugo Dubé

Coach professionnel – Service de guide

Hugodube.ca